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 Dossier Master : M.Lapacherie

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Dracodard_93
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MessageSujet: Dossier Master : M.Lapacherie   Dossier Master : M.Lapacherie EmptyJeu 8 Jan à 18:18

Introduction
On donne le nom de « mythologie grecque » à l’ensemble des récits merveilleux et des légendes de toute sorte dont les textes et le monuments nous témoignent qu’ils ont eu cours dans les pays de la langue grecque, entre le IXe ou le VIIIe siècle avant notre ère, époque à laquelle nous reportent les poètes homériques et la fin du « paganisme », c'est-à-dire trois ou quatre siècles après Jésus-Christ. La mythologie a été et est encore à part entière dans l’histoire spirituelle du monde.
En effet, tout les peuples se sont donnés des légendes auxquelles ils ont prêté foi : la mythologie se présente comme une explication du monde qui nous entoure, notamment par un système de causes et de conséquences généralement divines.
En Grèce, le mythe a diverses facettes : soit il fait partie de l’histoire, soit il se développe en épopée, soit encore il appuie ou explique les croyances et les rites de la religion.
Le mythe s’oppose au logos, logos et mythos sont deux moitiés du langage qui sont toutes deux fondamentales dans la vie de l’esprit. Le logos est un raisonnement qui peut être vrai (logique) ou faux (sophisme). Le mythe est différent, on le croit ou non, selon son envie, selon sa foi : qu’il soit vrai ou faux, cela n’appartient qu’à notre propre jugement. Le mythe concerne l’irrationnel de la pensée humaine, il concerne par ailleurs de nombreux domaines appartenant à l’activité de l’esprit dans la période hellénistique : art et littérature.
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Dracodard_93
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MessageSujet: Re: Dossier Master : M.Lapacherie   Dossier Master : M.Lapacherie EmptyJeu 8 Jan à 19:07

Poésie et mythologie

Les sources poétiques
La poésie apparaît comme une source majeure et même parfois unique pour l’histoire du monde grec archaïque. Au VIIIe siècle, la poésie épique (les poèmes homériques et ceux d’Hésiode) est contemporaine d’une renaissance culturelle après les Âges Obscurs et de la réapparition de l’écriture. Elle témoigne aussi d’un ancrage mythologique dans l’hellénisme. En outre, le domaine de la poésie épique est celui du passé, remontant donc jusqu’aux origines (Chaos, Titans, Age d’or…). Les poèmes homériques racontent l’histoire des « héros », notamment lors d’une guerre contre Troie (Iliade) jusqu’au retour dans leur patrie (Odyssée). La poésie d’Hésiode raconte l’arrivée des dieux et leur implication dans le monde (Théogonie). Par conséquent, on peut en déduire que les poèmes homériques mettent aussi en place les dieux, puisqu’ils interviennent, premiers responsables de la guerre de Troie (Jugement de Parîs). Les poèmes d’Homère et d’Hésiode sont donc les fondateurs de la mythologie grecque sur laquelle se basent par la suite les institutions religieuses de cette époque.
Dans les épopées homériques, l’homme vit en proximité avec les dieux. N’importe quel imprévu peut être considéré comme un miracle et tout inconnu comme une apparition divine, déguisée ou non, ce qui conditionnera définitivement l’accueil de l’étranger dans les communautés grecques. La permanence des interventions divines dans les poèmes introduisit ainsi l’idée qu’une causalité divine présidait aux évènements et qu’il fallait l’unir aux causalités humaines.
On retrouve d’ailleurs cette idée chez les premiers historiens, dont Hérodote. Les signes et les prodiges ont donc une grande importance et prennent la valeur de présages, de même que les rêves prémonitoires (on a par exemple, dans les poèmes homériques, la séparation des rêves sortant par la porte d’ivoire : les faux, et ceux sortant par la porte en corne : les vrais) ; notons que ceci a déterminé le comportement des Grecs, en particulier à la guerre.

Les poèmes fondateurs.

Les dieux homériques sont des êtres tout-puissant et immortels, mais, sinon, ils sont semblables aux hommes. L’anthropomorphisme, caractéristique des Grecs, est déjà établi, ainsi que le polythéisme dans sa diversité ; remarquons que les dieux sont aussi bien semblables aux sur le plan physique que psychique : ils ont des désirs, des colères, des chagrins… qui sont par la suite responsables de bien des évènements dans le monde des mortels (nous en reparlerons ultérieurement).. Le panthéon des dieux est issu des poèmes homériques et hésiodiques comme un ensemble déjà structuré et à peu près définitivement fixé.
Le panthéon homérique est un panthéon définitivement organisé où la souveraineté de Zeus (roi des dieux) n’est pas contestée et où les attributions de chaque dieu sont clairement définies. Par contre, la Théogonie d’Hésiode, malgré qu’elle soit plus tardive (fin du VIIIe siècle), décrit le processus de mise en place du cosmos et de la société des dieux à travers des combats (les dieux luttant contre les Titans), décrit le processus de mise en place du cosmos et de la société des dieux à travers des combats et une structuration généalogique, depuis les puissances primordiales (Ouranos, Gaïa…) jusqu’aux dieux anthropomorphes. Hésiode a rationalisé cette évolution en décrivant d’abord un mythe cosmogonique de création (on a au départ le Chaos qui va donner naissance à divers entités : Jour, Nuit, Aether, Gaïa… qui vont à leur tour faire naître d’autres éléments, pour en arriver aux Titans, , etc.…) jusqu’aux dieux anthropomorphes . Hésiode a rationalisé cette évolution en décrivant d’abord un mythe cosmogonique de création ; puis un mythe de succession qui voit s’affirmer, en trois générations (Gaïa + Ouranos/Titanides/Dieux), le pouvoir de zeus sur les forces du désordre. Hésiode utilise également l’approche mythique des Travaux et les Jours : il introduit, dans ce poème, l’évolution de l’homme à travers le mythe de Pandore, qui pose le problème du mal nécessaire, et à travers le mythe des races, qui fait de l’homme actuel (celui de l’âge de fer) le produit d’une déchéance en quatre générations à travers les âges d’or, d’argent, de bronze et la génération des héros.
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Dracodard_93
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MessageSujet: Re: Dossier Master : M.Lapacherie   Dossier Master : M.Lapacherie EmptyJeu 8 Jan à 19:36

Le rôle des poèmes mythologiques

Les poètes épiques ont popularisé et finalement imposé l’explication mythique. Dans l’épopée homérique, ces récits donnent davantage de personnalité aux divinités anthropomorphes et justifient leur fonction. Les mythes rendent compte aussi des origines du monde et des différentes périodes de son histoire : la plupart des héros homériques sont d’ascendance divine et appartiennent à une époque où hommes et dieux se côtoyaient ; Hésiode a rationalisé aussi ce processus à travers les mythes de succession (comme nous l’avons dit précédemment) pour établir la séparation actuelle entre le monde des dieux et celui des hommes. De ce fait, il y a toujours un lien, chez les grecs, entre histoire et mythe.
Les poètes épiques on joué un rôle déterminant dans la catégorisation du divin, en contribuant à la promotion d’un type de divinité propre aux Grecs, le héros. L’héroïsation est, pour les Grecs, une façon de vaincre la mort en accédant à l’immortalité, soit par la célébration continue d’un culte funéraire auprès du tombeau, soit par la popularité et la « gloire impérissable » assurées par les poèmes. Au VIIIe siècle, l’héroïsme avait donc deux facettes que les poètes ont contribué à fondre : on observe, en effet, que les personnages célébrés par l’épopée commencèrent à recevoir un culte et que l’on s’efforça de mettre en relation des cultes funéraires locaux avec l’épopée, en transformant les « héros épiques » en « héros cultuels », pour leur assurer ainsi un rayonnement panhellénique.
Néanmoins, le concept d’héroïsation pour vaincre la mort reste très ambigu, car même les héros les plus illustres sont amenés à peupler les Enfers, regrettant amèrement leur existence sur Terre, et plus que tout autre chose, la lumière du soleil : dans l’Odyssée, alors qu’Ulysse, descendant aux Enfers, s’entretien avec Achille, ce dernier lui confie qu’il préfèrerait être le plus misérable des esclaves dans le monde en haut plutôt qu’un glorieux héros condamné à séjourner sur Terre.
Enfin, les poèmes épiques se sont ancrés jusqu’aux actes rituels des Grecs : funérailles, concours et sacrifices. L’exemple du mythe de Prométhée, dans la Théogonie d’Hésiode, témoigne aussi de la rupture entre le monde des hommes et celui des dieux et devient par conséquent le mythe fondateur de sacrifice grec qui est à la fois cuisine et partage.
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Dracodard_93
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MessageSujet: Re: Dossier Master : M.Lapacherie   Dossier Master : M.Lapacherie EmptyJeu 8 Jan à 20:01

Mythologie et théâtre
Les représentations théâtrales sont avant tout des cérémonies religieuses qui s’insèrent dans un culte (en particulier celui de Dionysos). Elles ont lieu au rythme d’un calendrier rituel : deux fois par an dans la cité d’Athènes, lors de Lénéenne et des Grandes Dionysies, un peu plus souvent dans les thèmes attiques. L’édifice théâtral est inclus dans un sanctuaire et construit autour d’un autel, où se dérouleront les sacrifices préliminaires et un orchestra, sorte d’esplanade où évolue le chœur des citoyens ; ce dernier représente le point de vue des dramaturgies.
Le spectacle est donc lié au culte (et donc à la mythologie), et ne saurait par conséquent être impie. Il véhicule donc obligatoirement les valeurs de la religion civique et défend l’ordre établi par les dieux. Le théâtre est donc conçu comme un enseignement moral et cultuel, adressé au public, c'est-à-dire, à la cité.
L’auteur dramatique est ainsi investit d’une mission éthique et religieuse, qui prolonge celle des poètes et de l’époque archaïque. Il est ainsi perçu, lui aussi, comme un personnage inspiré, qui tire sa vérité d’une révélation divine (Euripide écrivant ses pièces dans une grotte qui est l’espace sacré des Nymphes, et Eschyle, sous l’empire de la boisson dans une ivresse sacrée). Ils sont tous liés au culte mystique : Euripide à celui de Dionysos (on en a l’évocation dans les Bacchantes ; Sophocle à celui d’Asclépios, le dieu guérisseur qu’il contribua à introduire à Athènes, Eschyle à celui des déesses d’Eleusis (c'est-à-dire Déméter).
Or, Dionysos, Asclépios et Déméter sont tous trois des figures mythologiques appartenant au système de la Théogonie d’Hésiode et au panthéon homérique : Dionysos est en effet le fils de Zeus, Asclépios (qui est d’abord un mortel) est le fils d’Apollon, , et Déméter la sœur de Zeus. Les personnages mythologiques sont très répandus dans les représentations théâtrales, les dieux comme les héros. Ils sont même au centre de l’intrigue, et ont souvent les rôles principaux, donnant ainsi leur nom à la pièce dans laquelle ils figurent (Prométhée enchanté, Ajax, Médée). Euripide, en plus d’introduire des figures mythologiques dans ses œuvres, y incère aussi la notion de « justice homérique » : on a donc, outre la présence de personnages mythologiques, la présence de notion mythologique, tel que la justice de Zeus, par conséquent.
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MessageSujet: Re: Dossier Master : M.Lapacherie   Dossier Master : M.Lapacherie EmptyJeu 8 Jan à 20:18

Illiade et Odyssée (Homère)

Les épopées, Illiade et Odyssée de tradition orale, ont été mise par écrit dans la seconde moitié du VIe siècle.
L’Illiade (chant d’Illion) n’a pas pour but premier de narrer la guerre de Troie mais de glorifier les hommes et les dieux. L’Illiade se marque par une série de conflits, de guerres : nous avons ainsi des oppositions telles que Guerrier/Roi (querelle entre Achille et Agamemnon), Achéens/Troyens, mais aussi Folie/Sagesse ou encore Furie Meurtrière (Arès)/Guerrier réfléchi (Athéna).
La mythologie est une partie intégrante de l’Illiade : les dieux y interviennent, et sans leur présence, le récit perdrait tout son sens : il n’aurait d’ailleurs aucune raison d’être, puisque l’origine de la guerre de Troie est un antagonisme entre déesses amenant au Jugement de Parîs.
Outre les dieux, ce sont aussi les destins qui prennent part à l’épopée (les Moires) ; c’est à eux qu’appartient la trame tragique de la guerre Troie , qui ne cessent de mettre en place les divers évènements qui réduira ce conflit à une seule finalité ; la victoire d’un camp et la défaite de l’autre. Mais les destins font aussi partie du système mythologique, ils décident de l’avenir des hommes, voir même des dieux ; Zeus ne peut et ne veut pas d’ailleurs s’opposer à eux, ainsi, lors de la guerre de Troie, le poète décrit le souverain des dieux élevant une immense balance sur laquelle les destins révèlent le nombre de trépassées parmi les Troyens et les Achéens.
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MessageSujet: Re: Dossier Master : M.Lapacherie   Dossier Master : M.Lapacherie EmptyVen 14 Mai à 15:05

Pour le dire honnêtement, ce n'est pas simple de rédiger une description de soi-même.

Si j'étais imbu de ma personne, j'aurais sans doute un long discours élogieux à écrire sur moi-même, mais comme ce n'est pas le cas, cette option est à rejeter. Et à vrai dire, même si j'avais ce genre de tempérament, sachant que cela aurait tendance à faire un effet (justifié) de répulsion, je m'abstiendrais d'en faire part dans ma description.

Pour le dire honnêtement, c'est surtout avec les discussions, les échanges, que l'on voit mieux ce qu'est l'autre : ma photo ne veut finalement pas dire grand-chose, d'abord, parce que d'une certaine manière, elle ne rend qu'une image figée de notre physique, mais aussi parce que l'on ignore l'essentiel de la personnalité de celui qui s'y affiche, c'est à dire, ses convictions, son comportement, etc...

Enfin, notez, c'est quand même toujours appréciable d'avoir une photo de notre interlocuteur, histoire de savoir à quoi il ressemble, c'est normal et c'est humain. Inutile partir de l'autre côté en disant : mais pourquoi tu t'attaches au physique ? Ce qui compte, c'est l'intérieur, etc... oui, bien sûr, mais notre extérieur aussi est important, il ne faut pas exagérer...

Je m'arrête là,
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